Les députés puis les sénateurs ont voté début Avril la suppression du délai de réflexion de 7 jours jusque là obligatoire entre la 1ère consultation d'une femme qui demande une IVG et la réalisation de celle-ci. Ce temps de réflexion est souvent utile. Ni culpabilisant ni retardateur d'un événement le plus souvent éprouvant, ces quelques jours offrent à la femme la possibilité de réfléchir, d'élaborer, puis d'entériner leur décision avec certitude. Certaines femmes désemparées sont prêtes à passer rapidement à l'acte, persuadées qu'elles n'auront alors plus à y penser. Il y a rarement urgence à interrompre une grossesse. C'est alors aux médecins d'aider leurs patientes à prendre leur décision sans précipitation.
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