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LA
MÉNOPAUSE
La ménopause n’est ni une maladie ni un trouble, mais une étape naturelle de la vie, au même titre que la puberté. Comprendre les changements et s’y adapter permet de la vivre plus sereinement.
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Qu'en est-il du soleil ?L'exposition au soleil quant à elle est déconseillée : si le soleil est bon pour le moral, en période de grossesse, il favorise l'apparition sur le visage de taches indélébiles, plus communément appelées « masque de grossesse ». L'application de crème avec une protection 50 doit être "LA règle", au moins sur le visage. Mais de toute façon, les femmes enceintes supportent généralement mal l'exposition prolongée au soleil.
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Comment choisit-on sa maternité ?On choisit généralement sa maternité en fonction de son lieu d’habitation ou du lieu d’exercice de son médecin. Mais le choix se fait aussi en fonction de son état de santé, de ses antécédents médicaux, de l’évolution des précédentes grossesses. En cours de grossesse, l’obstétricien peut décider de vous diriger sur une autre maternité en fonction du niveau de soins requis pour le nouveau-né ou pour vous. Et oui, ce n’est pas si simple de choisir. Pour vous repérer, les maternités sont classées par niveaux : → niveau 1 : Prise en charge des grossesses à risque modéré. Les maternités sont aptes à recevoir les patientes sans pathologie préexistante, pour lesquelles on peut prévoir un déroulement simple de la grossesse. → niveau 2 : Les maternités sont adossées à un service de soins intensifs apte à recevoir les nouveaux nés prématurés qui respirent sans assistance et ceux qui nécessitent une surveillance particulière. En pratique, ce sont dans la majorité des cas des enfants nés après 32 SA, c'est-à-dire au début du 8ème mois. → niveau 3 : Le service assure la prise en charge des grossesses à haut risque et des nouveau-nés présentant des détresses graves. La maternité est couplée à un service de réanimation néonatale pour pouvoir accueillir les grands prématurés. Dans certains cas, il est adossé à un service de réanimation adulte. Dans tous les cas, il est important de savoir que toutes les maternités travaillent en réseau. Ainsi, une patiente inscrite dans une maternité de niveau 1 sera transférée en cours de grossesse dans une maternité de niveau 2 ou 3 si la situation obstétricale ou la santé de son enfant le justifie.
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Puis-je partir en vacances, voyager, prendre l'avion ?Bien sûr ! Se reposer, éventuellement auprès de ses proches, fait le plus grand bien. Les vacances doivent être le moyen de se détendre et de profiter de la grossesse. D’ailleurs les voyages sont possibles ; si partir dans les pays exotiques n'est pas contre-indiqué, cela peut néanmoins poser des problèmes : une femme enceinte qui fait une infection urinaire ou a des contractions pendant un séjour aux Maldives, se demandera pourquoi elle est si loin de chez elle... Les moyens de déplacement à recommander ? L’avion et le train. La plupart des compagnies aériennes vous acceptent jusqu'au 8ᵉ mois. Certaines demandent des certificats de non-contre-indication à embarquer, renseignez-vous bien. Et surtout, le port de bas de contention est nécessaire pour les vols de plus de quatre heures pour éviter le risque de phlébites, favorisés par la grossesse. En train, pas de souci. Pensez à vous lever, à marcher et profitez-en pour vous reposer. La voiture, tant que vous n’avez pas de contractions et que cela ne dépasse pas quatre heures de trajet, c’est un mode de déplacement sans contre-indication. Il faut là encore penser à s’arrêter régulièrement, marcher, boire et se décontracter. Et ceinture obligée ! → Pour en savoir plus : Vidéo → Grossesse et vacances... quelles précautions prendre ?
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Et on nous parle souvent de la listériose, de la toxoplasmose...Généralement sans gravité, la listériose et la toxoplasmose sont des infections qui peuvent dans de rares cas s’avérer dangereuses pour votre bébé si vous les contractez pendant votre grossesse. Environ 50% des femmes sont immunisées contre cette dernière : vous le saurez avec les résultats de votre première prise de sang. Si vous n’êtes pas immunisée, ne mangez pas de viandes crues ou peu cuites, évitez les viandes crues marinées et épluchez ou lavez bien les fruits et légumes, ainsi que les herbes aromatiques afin d’ôter tout résidu de terre. La toxoplasmose est en effet transmise par un parasite logé dans la terre ou dans la viande. Il est aussi véhiculé par les chats dont le contact est à éviter. La listéria, la bactérie responsable de la listériose, est, quant à elle, très répandue dans l’environnement et peut se retrouver dans les aliments d’origine végétale ou animale, même réfrigérés. Elle est cependant sensible à la chaleur. Nous vous conseillons donc d’éviter les fromages au lait cru ainsi que les fromages râpés industriels. De même, enlevez toujours la croûte des fromages. Mettez aussi de côté la charcuterie à la coupe (rillettes, pâtés, foie gras, produits en gelée) tout comme les viandes ou les poissons fumés. → Pour en savoir plus : Parlons pro → La toxoplasmose Parlons pro → La listériose
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Je découvre que je suis enceinte, que faire ?Pour confirmer une grossesse, l’idéal est de faire un test urinaire. Vendu en pharmacie, il est tout à fait fiable, à condition de bien respecter son utilisation (dès le premier jour présumé des règles et idéalement avec les premières urines du matin). Il permet de détecter l’hormone spécifique de la grossesse qui est sécrétée dans les urines. Lorsque vous découvrez votre grossesse – c’est-à-dire que le test urinaire ou sanguin est positif – il faut prendre rendez-vous avec votre gynécologue. Cette première consultation doit être prévue un mois après le retard de règles, parfois plus tôt selon le contexte (pour les femmes qui ont des antécédents médicaux particuliers ou une maladie spécifique, ou celles dont une précédente grossesse a mal évolué). Pour l'inscription à la maternité, cela dépend de votre lieu d’habitation, de votre souhait d’accoucher dans une clinique privée ou dans un hôpital, … En région parisienne, elle doit être faite assez tôt, vers 8-10 semaines d'aménorrhée.
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Puis-je faire du sport ?Oui, bien entendu. Il faudra juste choisir lequel et savoir doser son effort… et surtout, il faut éviter ceux qui mettent en danger la femme ou son fœtus ! Comme la grossesse augmente le métabolisme et la fréquence cardiaque, les femmes enceintes ont le souffle court. Elles se sentent vite essoufflées, ce qui est tout à fait normal. Il convient donc d'adapter son effort à ses capacités respiratoires. Lesquels conseiller ? la marche, la gymnastique, le Pilate, le yoga et la natation sont naturellement possibles ; Ces activités douces permettent de garder une posture et tonicité musculaire. D’autres sports comme la course à pied et le tennis sont limités à partir de 4-5 mois... Et les sports dangereux naturellement sont à éviter : vélo, ski, sports de combats... il serait dommage de prendre un coup dans le ventre, un guidon si un automobiliste ouvre brutalement sa portière... L’équitation, le skate et roller, en raison des risques de chutes, sont réellement contre-indiqués. → Pour en savoir plus : Vidéo → Le sport et la grossesse
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Et l'altitudePartir à la montagne est tout à fait possible. À noter cependant que les femmes enceintes sont d'autant plus essoufflées qu'elles sont à une altitude élevée. Il est préférable d’éviter les efforts et descendre à une altitude confortable est souvent le moyen de se sentir mieux. La pratique de ski à partir du 4ᵉ mois expose à un risque de chute ou de coup dans le ventre, inquiétant et parfois délétère. Et pour conclure, j’ajouterais seulement qu’il n'est pas prudent de s'éloigner de son lieu d'accouchement à partir du début du 9ᵉ mois.
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Puis-je manger de tout pendant ma grossesse ?Enceinte ou pas, il faut manger de tout… et tout est question de quantité ! On dit souvent qu’enceinte, « on ne doit pas manger deux fois plus, mais deux fois mieux »… En clair, le régime alimentaire de la femme enceinte doit être varié et équilibré, garant d’un bon état général pour la maman et d'un bon développement fœtal. Il n’est pas nécessaire de se supplémenter en vitamines (en dehors de l'acide folique au premier trimestre et du fer éventuellement au 3ᵉ trimestre selon la recommandation du médecin ou de la sage-femme). On retrouve donc dans une journée les éléments suivants : Des protéines : Viande, poisson, œufs Des légumes variées, sans limitation Des sucres lents type pain, pâtes, riz, raisonnablement, Des fruits, Des laitages. Bien sûr, il faut limiter la consommation de sucreries, boissons sucrées, thé et café. Quant au vin et l’alcool en général, ils sont vivement déconseillés, augmentant le risque de malformation notamment. Mais surtout, les femmes enceintes ne doivent pas avoir de sentiment de frustration ! La grossesse est une période de plaisir, où tout – ou presque — est autorisé, à condition de ne pas exagérer sur certains aliments ou boissons, et à condition de respecter les règles de base pour les femmes qui ne sont pas immunisées contre la toxoplasmose. On recommande souvent aux femmes enceintes qui en ressentent le besoin de prendre un gouter ou une collation dans la matinée et dans l'après midi. Là encore, les sucres rapides doivent être évités. Il est préférable de manger un bon morceau de pain complet qui rassasie davantage que le pain blanc, associé à un yaourt nature ou un morceau de fromage maigre.
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Calendrier des examens de grossesse ?De façon consensuelle, les obstétriciens parlent nombre de semaines d'aménorrhée, c'est-à-dire en nombre de semaines depuis l'absence de règles lorsque les femmes ont des cycles de 28 jours. Sinon, on ajoute deux semaines à la date de début de grossesse. La grossesse a une durée de 41 semaines d'aménorrhée, autrement dit neuf mois pleins. →1ʳᵉ visite au premier trimestre. Datation de la grossesse, informations sur la nécessité d'une inscription dans une maternité ; choix de la maternité. Premier point sur les sérologies, le groupe sanguin. → Ensuite, une visite par mois, pour contrôler la tension artérielle, la prise de poids, et mesurer la hauteur de l'utérus qui donne un reflet de la croissance du fœtus. Enfin, un bilan sanguin est parfois nécessaire : contrôle mensuel de la sérologie de toxoplasmose pour les femmes non immunisées, contrôle des agglutinines irrégulières pour les femmes dont le rhésus est négatif, contrôle mensuel pour toutes les femmes du taux d'albumine et de sucre dans les urines. → Avant le 3ᵉ mois, prescription de la 1ʳᵉ échographie et du test sanguin de dépistage de la trisomie 21 qui tous les deux doivent être réalisés entre 11 et 14 semaines d'aménorrhée. → Au 5ᵉ mois a lieu la 2ᵉ échographie, dite échographie morphologique, prévue entre 22 et 24 semaines d'aménorrhée (SA). La vitalité et la croissance du fœtus sont évaluées. Chaque organe est examiné, afin de s'assurer de son bon développement. → Au 6ᵉ mois, le bilan biologique est particulier : il s'agit de dépister une anémie maternelle, fréquente et traitée par des comprimés de fer, et de vérifier les sérologies d'hépatite, pour prévoir une vaccination de l'enfant à la naissance si le virus de l'hépatite B est trouvé chez la mère. → Au 7ᵉ mois a lieu la 3ᵉ et dernière échographie, entre 32 et 34 SA. L'examen se déroule de la même façon qu'au deuxième trimestre. La présentation du fœtus est confirmée, et la position du placenta est vérifiée afin de s'assurer qu'aucun obstacle n’empêche la naissance de l'enfant par les voies naturelles. → Aux 8ᵉ et 9ᵉ mois, la surveillance clinique est importante pour s'assurer du bon déroulement de la fin de grossesse et attendre l'accouchement sereinement : contrôle du poids et de la tension artérielle, mesure de la hauteur utérine et vérification du col de l'utérus en cas de contractions. Ultime vérification de la présentation du fœtus et appréciation clinique des dimensions du bassin.
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A qui s'adresser pour la contraception d'urgence ou pilule du lendemain ?Il n'est pas nécessaire de prendre RDV avec votre médecin ou gynécologue. Vous pouvez vous rendre directement en pharmacie, sachant qu'il en existe 2, que l’on peut prendre après un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive : Norlévo, à prendre dans les 72 heures sur prescription ou en vente libre chez tous les pharmaciens et distribué dans les centres de planification familiale ou délivré par l'infirmière scolaire. Il coute 7,41€, et sera remboursé à 65% par la Sécurité sociale s'il est prescrit par un médecin. EllaOne, à prendre dans les 5 jours qui suivent le rapport, et délivré uniquement sur ordonnance ou via les centres de planification. Son coût : 22,73€, remboursé par la Sécurité sociale à 65% si prescrite. Dans tous les cas, l’efficacité du comprimé est d’autant plus grande qu’il est pris tôt après le rapport sexuel. La prise de contraception d'urgence ne protège pas pour les rapports suivants. Elle est à considérer comme une méthode occasionnelle. Norlevo peut être délivrée à titre anonyme et gratuit aux mineures, selon le décret n° 2002-39 du 9 janvier 2002. → Pour en savoir plus : Vidéo → Comment prendre la pilule du lendemain ?
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Quelle première contraception dois-je choisir ?Avant de parler contraception, il faut penser aux MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) et donc aux préservatifs. Il a l’avantage de protéger contre les maladies et de servir de contraception. Ensuite, il y a la pilule et l'implant sous-cutané qui délivrent de petites doses d'hormones, et aussi le stérilet qui présente de multiples avantages. Contrairement à ce que l'on entend parfois, il est possible de le poser chez les jeunes filles. Le choix se fait ensemble en fonction de vous, de vos attentes, de vos besoins, de vos désirs, et en fonction aussi de votre terrain médical. → Pour en savoir plus : Parlons pro → La contraception Vidéo → Que recommandez-vous comme première contraception ?
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Pourquoi devrai- je me faire vacciner ?Pour prévenir la survenue d’une infection très fréquente, transmise par voie sexuelle, liée au Papillomavirus. Certaines souches de ce virus donnent des condylomes, sortes de verrues qui apparaissent sur la vulve et sur le périné. Ce virus est aussi responsable de lésions du col de l’utérus qui au bout de quelques années peuvent dégénérer en lésions précancéreuses puis cancéreuses. C'est la raison pour laquelle le vaccin est fortement conseillé. → Pour en savoir plus : Parlons pro → Le Papillomavirus
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Qu'en est-il du vaccin du Papillomavirus, dois-je me faire vacciner et quand ?La vaccination est recommandée pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans selon un schéma à deux doses et à partir de 15 ans, trois doses. À noter que le vaccin est remboursé par l'Assurance Maladie jusqu'à 19 ans révolus. Quoi qu'il en soit, la vaccination doit être faite avant les premiers rapports sexuels ou au plus tard dans l'année qui suit. Si vous vous posez des questions sur ce vaccin, nous pouvons en parler au cabinet. → Pour en savoir plus : Parlons pro → Le Papillomavirus Dossier Dépistage et prévention du Cancer du col de l'utérus par la HAS (Haute Autorité de Santé)
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Dois-je me faire accompagner pour la première consultation ?Ce n'est pas obligatoire. En pratique, la première partie de la consultation a souvent lieu avec la mère, pour reprendre les antécédents familiaux importants. Puis la mère sort et nous pouvons alors aborder les questions personnelles, intimes, qui ne seront jamais dévoilées à la mère. Le secret médical est garant de la confidentialité.
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Comment se passe une première consultation ?Très simplement. Il n’y a aucun examen gynécologique sauf cas exceptionnel. Cela permet d’établir un premier contact, une mise en confiance. De mon côté, je leur prends la tension artérielle et elles se pèsent pour avoir un poids de référence initial. Rien de plus. C’est surtout une consultation d’information où sont abordées les questions sur la contraception et les MST (maladies sexuellement transmissibles). Et même pour une première prescription de pilule, en l’absence de problème médical, l’examen gynécologique n’est pas nécessaire.
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A partir de quel âge dois-je consulter ?Il ne faut pas précipiter et il n’y a pas de règle. En général, c’est au moment où la question est posée. Souvent vers 15-16 ans, pour parler des MST (Maladies Sexuellement Transmissibles), de contraception, de sexualité, des règles... toutes les questions sans tabou que les jeunes filles se posent.
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Quelles sont les causes des troubles de la fertilité ?Dans environ 30% des cas les difficultés sont d'origine féminine, dans 20% des cas, l'infertilité est d'origine masculine et dans 40% elle est mixte. A noter que dans 8% des cas, elle est inexpliquée. Les causes les plus fréquemment retrouvées, sont les troubles de l'ovulation, les anomalies des trompes ou de la glaire et l’endométriose. Les causes masculines sont généralement des anomalies du sperme.
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A quel moment doit-on se faire aider et avoir recours à l'Aide Médicale à la Procréation (AMP) ?La décision de faire appel aux techniques de l'Aide Médicale à la Procréation met en jeu plusieurs éléments : la durée de l'infertilité, l'âge de la femme, les causes retrouvées... Le couple doit mesurer qu'il s'engage dans un parcours laborieux dont il ne sortira pas toujours vainqueur. → Pour en savoir plus : Parlons pro → L'AMP
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Qu'en est-il des traitements ?Le but des traitements administrés à la femme est d'optimiser l’ovulation, de façon qualitative et/ou quantitative. Pour cela, les traitements de stimulation favorisent la sélection et/ou le développement de plusieurs follicules… Le sperme peut être lui aussi amélioré, également en qualité ou en concentration de spermatozoïdes. Il existe une technique qui permet de sélectionner les spermatozoïdes mobiles qui ont potentiellement plus de chance de féconder l'ovule. Selon la cause de l'infertilité - féminine, masculine, mixte, inexpliquée - le protocole de traitement ne sera pas le même. Je vous oriente vers des spécialistes si besoin.
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Quel est l'impact de l'âge dans la fertilité ?Au fil des années, le stock d’ovules diminue, et dans le même temps la fertilité. Les chances d’avoir un enfant après 35 ans réduisent sérieusement. La probabilité de concevoir à chaque cycle diminue avec l’âge : de 25 % par cycle si la femme a 25 ans, on passe à 12 % si elle a 35 ans et seulement 6 % à 42 ans. Avec l’effet cumulatif des cycles, 60 % des couples dont la femme est âgée de 25 ans auront conçu au bout de 6 mois, 80 % au bout d’un an et 90 % au bout de 2 ans. Ces chiffres sont à diviser par deux pour un âge féminin de 35 ans et par 4 à 42 ans (Source : Agence de la biomédecine). La diminution de la réserve ovarienne aboutit à une réponse moindre des ovaires à la stimulation médicamenteuse et la qualité des ovocytes baisse avec le temps. Au-delà d'un certain âge, la quantité et la qualité des ovocytes sont donc simultanément diminuées.
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Quelles sont les différentes techniques d'AMP ?→ L'insémination artificielle Elle consiste à aider les spermatozoïdes à entrer en contact avec l'ovocyte (=ovule). Les obstacles peuvent être, par exemple, une mauvaise qualité de glaire qui empêche les spermatozoïdes de remonter dans le col de l'utérus. Le sperme est mis dans un cathéter, sorte de paille très fine, qui est introduit dans le col l'utérus, et dont le contenu est déversé dans la cavité utérine. En général, la femme a aussi bénéficié d'une stimulation hormonale pour optimiser la qualité de l'ovulation. C'est une technique simple qui peut être répétée facilement ; son taux de succès est de l'ordre de 15 à 20%. → La fécondation in vitro La rencontre de l'ovocyte et du spermatozoïde a lieu à l'extérieur de l'utérus. Pour se faire, la femme reçoit un traitement hormonal plus intense, permettant d'obtenir plusieurs follicules (contenant les ovocytes) afin d'avoir davantage de chances d'obtenir au moins un embryon de bonne qualité. Lorsque les follicules sont arrivés à maturité sur les ovaires, ils sont ponctionnés sous anesthésie générale et mis en présence du sperme pour être fécondés. Lorsque l'ovocyte est fécondé, il se forme un embryon replacé dans l'utérus après 2 jours de développement in vitro. → L'icsi (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) Lorsque le spermatozoïde ne parvient pas à féconder l'ovocyte, ou lorsque le nombre de spermatozoïdes est insuffisant, un spermatozoïde est alors injecté directement sous microscope par une micromanipulation dans un ovocyte mature. Dans tous les cas, le sperme utilisé peut avoir été recueilli peu avant, ou peut provenir d'une paillette décongelée. Enfin, les manipulations relèvent d'une grande technicité et les aléas sont nombreux : - tous les follicules prélevés ne contiennent pas d'ovocytes ; - tous les ovocytes ne résistent pas à la ponction ; - tous les ovocytes ne sont pas fécondés ; - tous les ovocytes fécondés ne donnent pas des embryons ; - tous les embryons obtenus ne sont pas d'une qualité suffisante pour aboutir à une grossesse évolutive... Chaque étape a ses limites, ce qui explique que les chances de grossesse après une FIV sont de l'ordre de 20 à 30%.
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Comment vivre cette période, véritable épreuve pour le couple ?Ne pas réussir à concevoir peut rapidement devenir une épreuve pour le couple. Après des mois d’attente et de déceptions, la médicalisation ajoute parfois une dimension contraignante, où la grossesse semble devenir un objectif à atteindre plutôt qu’un projet à partager. La sexualité perd alors sa spontanéité, et les liens peuvent s’en trouver fragilisés. Pourtant, il est essentiel de se rappeler que la fertilité échappe en partie à notre contrôle et que chaque parcours est unique. En parler, se soutenir mutuellement, et se faire accompagner permettent de mieux traverser cette période. Prendre soin de soi, préserver son couple et garder confiance dans les nombreuses solutions existantes ouvrent la voie vers plus de sérénité et d’espoir.
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Ce qu'il faut savoir sur la ménopause...La ménopause est définie cliniquement par l'absence de règles pendant un an. Elle correspond à l'arrêt de sécrétion d'hormones féminines par les ovaires (œstrogènes et progestérone). La carence hormonale qui en résulte est responsable des troubles classiquement décrits : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, douleurs articulaires, sécheresse vaginale, baisse de la libido… et également de l'ostéoporose et d'un sur-risque de maladies cardiovasculaires. Certaines femmes ont peu de symptômes, d'autres sont très incommodées dans leur vie quotidienne. Le traitement hormonal substitutif de la ménopause a pour but de palier à cette carence lorsqu'elle est manifeste.
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Est-ce que tous les symptômes sont liés à la ménopause ?Non, tous les symptômes ressentis à cette période ne sont pas forcément liés à la ménopause. Certains troubles — comme la fatigue, les variations de poids, les troubles du sommeil ou les changements d’humeur — peuvent avoir d’autres causes. La ménopause correspond avant tout à la baisse des hormones féminines, qui peut expliquer certains signes (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, arrêt des règles…). Il est donc important de ne pas tout attribuer à la ménopause. Un suivi médical permet de distinguer ce qui est lié à cette transition naturelle et ce qui peut relever d’autres facteurs, afin de trouver les solutions les plus adaptées pour chaque femme.
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Prend-on nécessairement du poids pendant la ménopause ?La prise de poids est souvent associée à la ménopause, et donc au vieillissement, et elle est redoutée par la majorité des femmes. Or les études scientifiques montrent que la prise de poids chez les femmes est linéaire à partir de l’âge de 20 ans. À partir de 45 ans, dès la péri-ménopause qui marque le début d'une carence en œstrogènes, le métabolisme diminue, contribuant à diminuer la masse musculaire. La réduction de la masse musculaire diminue alors le métabolisme basal contribuant à augmenter la masse grasse. Le phénomène est auto-entretenu. Par ailleurs, la répartition des graisses se fait différemment : jusqu'alors, on les retrouvait dans les hanches et les cuisses, dorénavant, elles se concentrent au niveau de l'abdomen, d’où un ventre arrondi chez les femmes ménopausées. Mais les choses ne sont pas inéluctables. Pour freiner ce processus, il existe plusieurs moyens : équilibrer son alimentation, diminuer les apports lipidiques et entreprendre ou maintenir une activité physique régulière qui entretient la masse musculaire. Enfin, le traitement hormonal substitutif qui réduit le risque cardiovasculaire et prévient la perte osseuse aurait aussi un impact favorable sur la perte de la masse maigre musculaire.
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Quels sont les changements liés à la ménopause ?La ménopause correspond à l’arrêt naturel du cycle menstruel. Elle s’accompagne de la baisse progressive des hormones féminines (œstrogènes et progestérone) et peut entraîner différents changements : irrégularité ou arrêt des règles, bouffées de chaleur, troubles du sommeil, variations d’humeur, sécheresse vaginale, parfois une prise de poids ou une fragilité osseuse. Ces manifestations ne sont pas les mêmes pour toutes les femmes : certaines les ressentent peu, d’autres davantage.
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Est-ce que tout le monde vit mal la ménopause ?Non, la ménopause n’est pas toujours synonyme de difficultés. Certaines femmes traversent cette étape avec peu de symptômes, d’autres en ressentent davantage. Chaque vécu est unique. Et beaucoup poursuivent leur vie active, au sommet de leur carrière ou dans un grand épanouissement personnel. Même lorsque les manifestations (bouffées de chaleur, troubles du sommeil, sécheresse, irritabilité…) sont présentes, il existe des solutions pour les soulager. Être bien informée, accompagnée et rassurée aide à aborder cette transition plus sereinement, sans la considérer comme une maladie mais comme une nouvelle étape de la vie.
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Quelles sont les recommandations pour faire face à la ménopause ?La ménopause se vit mieux lorsqu’on adopte une démarche globale, qui associe hygiène de vie et écoute de soi : Maintenir une activité physique régulière Veiller à une alimentation équilibrée, riche en calcium et vitamine D Préserver sa santé osseuse Utiliser les bons outils pour améliorer son confort et sa qualité de vie Et surtout : rester à l’écoute de ses besoins et ne pas hésiter à en parler à un professionnel de santé. Parce que chaque femme vit cette étape différemment, il n’existe pas de recette unique : l’important est de trouver l’accompagnement et les solutions qui vous conviennent. → Pour en savoir plus : Parlons pro → La ménopause
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Et pour les symptômes vaginaux ?Avec la baisse des hormones, certaines femmes ressentent une sécheresse vaginale, des irritations, des démangeaisons ou parfois des douleurs lors des rapports. Ces symptômes sont fréquents mais pas systématiques. Ils ne doivent pas être considérés comme une fatalité : des solutions existent, qu’il s’agisse de soins locaux (comme la thérapie vaginale) souvent très efficaces, de traitements adaptés ou de conseils simples pour améliorer le confort intime. En parler permet de trouver une prise en charge personnalisée et de préserver une vie intime épanouie.
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L’hormonothérapie est-elle adaptée à tout le monde ?Il existe de nombreuses options pour soulager les symptômes, notamment : L’hormonothérapie, qui peut être très efficace, surtout si les symptômes nuisent à la qualité de vie (en l’absence de contre-indications). Des approches non hormonales, utiles pour celles qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas utiliser d’hormones. L’essentiel est de choisir ce qui convient le mieux à votre situation, avec un accompagnement professionnel.
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Quelle contraception choisir ?Il existe différents moyens de contraception, avec ou sans hormone, qui nécessitent une prise quotidienne pour la pilule, un changement de dispositif toutes les semaines pour l’anneau vaginal ou un changement tous les cinq ans pour certains stérilets…. Quelle que soit la méthode choisie, elle doit être tout à fait confortable et sans effet secondaire gênant, seul garant de son acceptation et de son efficacité. Le choix de la contraception prend en compte plusieurs paramètres : l’âge de la femme et sa préférence, les contre-indications médicales, la tolérance à la méthode choisie et ses contraintes... → Pour en savoir plus : Parlons pro → La contraception et également, regardez cette vidéo que j'ai réalisée avec le Pr Nathalie Chabbert-Buffet Vidéo → Peut-on enchainer sans risque plusieurs plaquettes de pilule ?
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Comment savoir si on souffre d'endométriose ?L'endométriose est une maladie complexe, due à l'implantation de cellules de l’endomètre en dehors de l'utérus. Ces cellules se comportent comme celles qui sont à l'intérieur de l'utérus, à savoir qu’elles saignent sous l'influence des hormones, au moment des règles et elles créent des réactions inflammatoires et cicatricielles. Ces dernières sont responsables des douleurs qui surviennent au moment des règles. Les lésions peuvent être retrouvées sur l'intestin, sur la vessie et sur le péritoine, sorte de peau qui recouvre tous les organes à l'intérieur du ventre. Mais attention, il est important de préciser que toutes les douleurs de règles ne sont pas liées à cette maladie. Lorsque l’endométriose est à l'origine de douleurs, différents traitements sont proposés, selon la localisation des lésions, l'âge de la patiente et le type de douleurs. Le traitement chirurgical peut être indiqué pour soulager les douleurs ou pour améliorer la fertilité, lorsqu'il existe des lésions objectives En tout cas, l'origine de cette maladie est multiple. Et la corrélation entre l'étendue des lésions et la difficulté à la survenue d'une grossesse n'est pas établie. * Pour en savoir plus : parlons pro → Endométriose
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Quels sont les petits maux gynécologiques devant amener à consulter ?Certaines situations, même si elles paraissent banales, méritent une consultation : douleurs ou gênes persistantes au bas-ventre, règles très abondantes ou irrégulières, saignements en dehors des règles, démangeaisons, brûlures ou pertes inhabituelles, malodorantes, irritantes douleurs ou sécheresse lors des rapports et les cystites (infections urinaires) ou envie fréquente d’aller aux toilettes. Ces signes ne sont pas toujours graves, mais ils ne doivent pas être négligés. Consulter permet d’en comprendre la cause, de trouver un traitement adapté et de se rassurer.
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Qu'est ce qu'un fibrome ?Un fibrome est une tumeur bénigne de l’utérus, fréquente chez la femme. Il s’agit d’une prolifération du muscle utérin, non cancéreuse. Les fibromes peuvent se développer à différents endroits : sous-muqueux, à l’intérieur de la cavité utérine, intra-muraux, dans l’épaisseur de la paroi, sous-séreux, à l’extérieur de l’utérus. Selon leur localisation, ils peuvent être responsables de règles très abondantes, de douleurs, de gênes pelviennes, parfois même de fausses couches ou de troubles de la fertilité. La plupart restent bien tolérés, mais un suivi médical permet d’évaluer leur impact et de proposer, si nécessaire, un traitement adapté. * Pour en savoir plus : vidéo → Les fibromes
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Quels examens, à quel âge ?Aucun examen n'est obligatoire. Le système français de protection médicale a établi qu'un certain nombre d'examens doit être pratiqué à intervalles réguliers et leur réalisation relève de la prévention, ce qui signifie qu'ils sont réalisés chez des femmes qui n’ont aucun symptôme. Pour chaque problème dépisté, il est possible de mettre en œuvre un traitement avant qu'un réel problème ne survienne. →le frottis Selon les recommandations officielles, le frottis cervico-vaginal doit être fait tous les 3 ans à partir de 25 ans (après 2 frottis normaux réalisés à un an d'intervalle) et jusqu'à 65 ans, chez les femmes asymptomatiques pour dépister les dysplasies (= anomalies) ou lésions inflammatoires du col de l'utérus qui peuvent dégénérer si elles ne sont pas traitées. La vaccination contre le papillomavirus ne dispense pas du dépistage par des frottis réguliers. * pour en savoir plus : vidéo → Le frottis → les examens sanguins Sous contraception orale, la glycémie (taux de sucre dans le sang), les taux de cholestérol et de triglycérides (graisses) doivent être contrôlés. S'ils sont anormaux, la contraception sera adaptée ou changée. En l’absence de problème préexistant, ces examens biologiques sont réalisés 3 mois après le début de la contraception orale. → la mammographie Là encore, la mammographie est préconisée tous les 2 ans à partir de 50 ans et jusqu'à 74 ans ou plus précocement selon l’histoire personnelle de chacune. Elle complète l'examen clinique des seins, annuel. * Pour en savoir plus : parlons pro → Le cancer du sein
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Le stérilet est-il adapté pour les femmes qui n'ont pas eu d'enfants ?Oui tout à fait, malgré ce que l'on entend, qui ne sont que des préjugés. Ce moyen de contraception est fiable et évite le risque d’oubli de pilule de la part des jeunes femmes très fertiles et donc de survenue d’une grossesse non désirée. Il est bien toléré par la majorité des femmes. Il y a actuellement des recommandations internationales en faveur de cette contraception chez les jeunes femmes. Et pour éviter le risque d’une infection de l’utérus lorsqu’une femme porte un stérilet, deux conditions sont nécessaires : d’une part, dépister une infection sexuellement transmissible (chlamydia et gonocoque) avant la pose, et d’autre part, insister sur la nécessité d’utiliser les préservatifs avec tout nouveau partenaire.
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La contraception joue-t-elle sur la libido ? Et le poids ?Chaque femme réagit différemment à la contraception. Chez certaines, des modifications peuvent être ressenties — une baisse de libido, une prise ou perte de poids, des variations d’humeur. Chez d’autres, aucun changement notable n’apparaît. Il est important de se rappeler que ces effets ne sont pas systématiques et qu’ils varient selon le type de contraception choisi (pilule, stérilet, implant, etc.). L’essentiel est de trouver la méthode la mieux adaptée à son corps, à son mode de vie et à ses attentes. En cas de gêne ou d’inconfort, il ne faut pas hésiter à en parler pour envisager une alternative.
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Comment fait-on le dépistage du cancer du sein ?Le dépistage du cancer du sein repose principalement sur la mammographie, un examen radiologique des seins. En France, il est proposé tous les deux ans aux femmes de 50 à 74 ans, dans le cadre du programme national de dépistage organisé. Selon les situations, il peut être complété par une échographie mammaire ou d’autres examens, notamment si les seins sont denses, si un doute existe, ou en cas d’antécédents familiaux. En dehors de ce dépistage, il est recommandé de rester attentive à ses seins (autopalpation, observation) et de consulter rapidement en cas de boule, douleur inhabituelle, écoulement ou changement de l’aspect de la peau. L’objectif : détecter la maladie le plus tôt possible, quand les chances de guérison sont les plus élevées. * Pour en savoir plus : parlons pro → Cancer du sein
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A qui s'adresser pour la contraception d'urgence ou pilule du lendemain ?Il n'est pas nécessaire de prendre RDV avec votre médecin ou gynécologue. Vous pouvez vous rendre directement en pharmacie, sachant qu'il en existe 2, que l’on peut prendre après un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive : Norlévo, à prendre dans les 72 heures sur prescription ou en vente libre chez tous les pharmaciens et distribué dans les centres de planification familiale ou délivré par l'infirmière scolaire. Il coute 7,41€, et sera remboursé à 65% par la Sécurité sociale s'il est prescrit par un médecin. Norlevo peut être délivrée à titre anonyme et gratuit aux mineures, selon le décret n° 2002-39 du 9 janvier 2002. Ellaone, à prendre dans les cinq jours qui suivent le rapport, et délivré uniquement sur ordonnance ou via les centres de planification. Son coût : 22,73€, remboursé par la Sécurité sociale à 65% si prescrite. Dans tous les cas, l’efficacité du comprimé est d’autant plus grande qu’il est pris tôt après le rapport sexuel. La prise de contraception d'urgence ne protège pas pour les rapports suivants ; elle est à considérer comme une méthode occasionnelle.
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A quelle fréquence consulter son gynécologue ?Il est recommandé de consulter son gynécologue une fois par an pour un suivi régulier, même en l’absence de symptômes particuliers. Ce rendez-vous permet de faire le point, de dépister précocement d’éventuels problèmes et de répondre aux questions liées à chaque étape de la vie. C'est aussi l'occasion de vérifier les antécédents familiaux, de surveiller la tension artérielle, le poids, la thyroïde... et d'adresser la patiente au médecin généraliste ou à un autre spécialiste. En dehors de ce suivi annuel, il ne faut pas hésiter à consulter dès qu’apparaissent des signes inhabituels (douleurs, saignements, cycles perturbés, symptômes gênants…), ou simplement en cas de besoin de conseils, que ce soit pour la contraception, la grossesse, la ménopause ou la santé intime.
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