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1 enfant, 3 ADN : une technique pour prévenir les maladies mitochondriales

  • vcayolgyneco
  • 30 juil.
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 août


Le 3 février 2015, le quotidien Le Monde relayait une avancée médicale en cours de validation par le Parlement britannique : la conception d’un enfant à partir de trois ADN.

Cette technique vise à prévenir la transmission de maladies mitochondriales, actuellement incurables dans la majorité des cas. Certains enfants porteurs sont lourdement handicapés.


Mitochondries et transmission maternelle

Les mitochondries sont présentes dans le cytoplasme des cellules, alors que les chromosomes sont situés dans le noyau. Leur rôle est de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire.

La maladie mitochondriale est transmise par la mère, car les mitochondries proviennent du cytoplasme de l’ovocyte. À ce jour, le recours au don d’ovocyte est la seule solution connue pour empêcher cette transmission.



Comment fonctionne cette technique ?

Deux approches sont envisagées :


1. Transfert du noyau ovocytaire

On prélève le noyau de l’ovocyte de la femme porteuse (qui contient son patrimoine génétique) pour le transférer dans l’ovocyte d’une donneuse saine, dont on aura préalablement retiré le noyau.


2. Transfert du noyau embryonnaire

On féconde l’ovocyte de la femme atteinte avec les spermatozoïdes de son partenaire. Puis, on transfère le noyau de l’embryon obtenu dans un embryon créé avec un ovocyte sain fécondé par les mêmes spermatozoïdes, après avoir retiré le noyau de cet embryon.

Dans les deux cas, l’enfant à naître aura :

  • Le patrimoine génétique des deux parents

  • Une part minime de l’ADN mitochondrial de la donneuse



Où en est la réglementation ?

Les parlementaires britanniques ont donné un avis favorable à la mise en œuvre de cette technique dès 2015.

Elle reste strictement encadrée, réservée à certains cas graves, et fait encore l’objet de débats éthiques et scientifiques.



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